Calcul IMC Seniors : comment le mesurer et quel impact sur votre santé ?
Préambule : L'IMC des séniors est différent de celui d'un adulte et permet d'indiquer le niveau de santé d'une personne, si on sait comment le calculer.
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L’Indice de Masse Corporelle (IMC) permet d’évaluer un niveau de santé grâce au rapport entre votre poids et votre taille. Cet indice permet de dépister une dénutrition ou, au contraire, des risques d’obésité.
Il est donc important de surveiller l’IMC chez les jeunes mais aussi chez les adultes et plus particulièrement les séniors à partir de 50 ans, afin de repérer certains signes sur l’état de santé, liés à la prise de poids.
Si votre IMC est trop bas ou trop élevé, il peut entraîner des conséquences sur votre santé.
Sommaire
Comment calculer son IMC quand on est senior ?
Le calcul est simple : IMC = Poids (kg) / Taille² (m).
Voici un exemple de calcul : IMC = 75 / 1.80² = 23.1
Attention, cet indice connait des exceptions. Il ne s’applique pas pour les enfants, ni pour les femmes en période de grossesse. La référence est différente selon votre sexe et votre âge.
Une fois le calcul effectué, référez-vous au tableau ci-dessous :
Classification | IMC adultes | IMC seniors |
---|---|---|
Dénutrition | < 18.5 | < 21 |
Corpulence normale | 18,5 à 24,99 | 21 à 24,99 |
Surpoids | > 25 | > 25 |
Obésité de grade 1 | 30 à 34,99 | 30 à 34,99 |
Obésité de grade 2 | 35 à 39,99 | 35 à 39,99 |
Obésité de grade 3 | ≥ 40 | ≥ 40 |
Afin de faciliter le calcul, vous avez un outil à votre disposition ici.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose une interprétation des résultats obtenus :
- On observe des risques de dénutrition lorsque l’IMC est inférieur à 18.5 (21 pour les séniors)
- On observe des risques d’obésité lorsque l’IMC est égal ou supérieur à 30 (34.99 pour les séniors)
Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé.
Cependant, la dénutrition est aussi considérée comme une nuisance à la santé. Elle augmente les carences et modifie le fonctionnement des organes.
Qu’est-ce qu’un mauvais IMC chez un senior et quelles en sont les causes ?
Comme évoqué en préambule, l’IMC est un indicateur de votre niveau de santé et permet de déterminer certains résultats en fonction de votre score obtenu, tels que la dénutrition ou encore l’obésité.
Les causes d’un IMC trop bas
IMC associé à la dénutrition
À partir de 50 ans, lorsque l’IMC est en dessous de 21, vous êtes considéré comme dénutrie. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un indice. Il faut prendre les résultats avec précaution. Vous pouvez consulter votre médecin traitant pour approfondir l’analyse des résultats.
Cause de la dénutrition, effets sur la santé
La dénutrition peut être causée par différents facteurs. Dans un premier temps, il s’agit généralement d’un apport nutritionnel inférieur à votre métabolisme basal. En effet, chaque individu possède un métabolisme de base qui correspond à un apport journalier en calories. Ce métabolisme est différent en fonction des personnes, en fonction des phases de repos et d’activité.
Ensuite, il peut s’agir d’une mauvaise nutrition, c’est-à-dire que l’apport nutritionnel de base (glucide, lipide, protéine) n’est pas respecté. Souvent, le déséquilibre penche vers un apport en glucide et lipide trop important par rapport à l’apport en protéines.
Les risques associés à la dénutrition
- La perte de poids
- La fonte musculaire
- Des carences nutritionnelles
- Dysfonctionnement de certains organes
- Malaises répétitifs…
Les causes d’un IMC trop élevé
IMC associé au surpoids
À partir de 50 ans, lorsque l’IMC est au dessus de 30, vous êtes considéré (selon l’OMS) en situation d’obésité. Le surpoids et l’obésité sont caractérisés par un niveau de masse graisseuse trop important, répartie dans tout l’organisme.
Les 3 grades d’obésité
- grade 1 (30 – 34.99),
- grade 2 (35 – 39.99)
- grade 3 (au-dessus de 40).
Cause de l’obésité, effets sur la santé
La première cause d’obésité est associée à votre métabolisme basal. Si l’apport nutritionnel est supérieur à vos besoins caloriques journaliers, votre balance énergétique est déséquilibrée. Votre organisme a alors tendance à stocker les calories en trop dans les graisses.
Ensuite, on observe les mêmes conséquences que la dénutrition, c’est-à-dire, un déséquilibre alimentaire dans votre micronutrition caractérisé par un manque de protéine dans votre assiette.
Comment améliorer son IMC ?
Si vous avez obtenu un score inférieur ou supérieur aux normes par rapport à votre âge, sachez que vous pouvez influencer le résultat grâce à deux paramètres :
1 – Adopter un bon régime alimentaire
Tout d’abord, ne confondez pas « régime alimentaire » avec « frustration alimentaire ». Souvent, le mot « régime » est perçu négativement car il est synonyme de « restriction ». L’erreur serait donc de réduire votre apport calorique, alors qu’il faudrait plutôt le modifier, à long terme.
En effet, des études d’analyse de régime alimentaire sur des périodes courtes prouvent que les effets de perte de poids sont temporaires et que la reprise de poids est quasi automatique après l’arrêt du régime. On appelle cela : « l’effet yoyo ».
Afin d’éviter ce phénomène, il convient de modifier à long terme votre assiette afin d’améliorer, petit à petit, vos habitudes alimentaires et garder du plaisir à manger.
L’objectif est d’éviter les moments d’excès dû à cette frustration de restriction. N’oubliez pas que vous avez un apport journalier minimum en calories (métabolisme basal) que vous devez atteindre afin d’éviter la dénutrition.
Grâce à ce changement d’habitude alimentaire (« régime ») vous arriverez aux objectifs de micro nutrition, c’est-à-dire, une répartition idéale entre glucides, lipides et protéines au quotidien :
- +/- 45% glucides
- +/- 35% lipides
- +/- 20% protéines
En conséquence, vous arriverez à mieux maîtriser votre poids et surtout, prévenir la prise de poids (si vous vous pesez régulièrement !)
2 – Faire de l’activité physique régulière
L’activité physique rentre en compte dans l’évolution de votre métabolisme basal. Elle va vous permettre d’augmenter la consommation d’énergie, traduite par une augmentation de la dépense calorique journalière. La pratique d’activité physique régulière vous permet de déséquilibrer votre balance énergétique, mais cette fois ci, dans le bon sens !
En effet, la consommation de calories, au-delà de votre métabolisme basal, permet de bruler les graisses, au lieu de les stocker.
En théorie, si votre métabolisme basal est de 1600 kcal/jour et que vous apportez l’équivalence en alimentation, vous aurez tendance à maintenir votre poids. Si votre apport en alimentation est supérieur à 1600 Kcal/jour, les calories ne sont pas brulées, elles sont donc stockées.
Si vous pratiquez de l’activité physique (demandant une consommation de 200kcal), vous augmentez votre métabolisme à 1700Kcal, vous brûlez donc plus de calories que votre apport, vous aurez tendance à perdre du poids.
Quelle est la meilleure activité physique à pratiquer pour perdre du poids ?
L’activité physique la plus intéressante à pratiquer si vous souhaitez l’inclure dans un programme de perte de poids, sera l’activité cardiovasculaire (« Cardio »). En effet, ce type d’activité sollicite une filière énergétique spécifique : « l’aérobie ». Elle permet de « consommer » les graisses à partir d’un certain temps de pratique.
Le cardio se pratique sous différentes formes
- La marche / nordique / tapis
- La course à pieds
- La danse
- La natation / aquagym / aquabike…
- Le vélo / d’appartement / elliptique
- Le rameur
- Les exercices de remise en forme tels que la gym douce
Il s’agit de toutes les activités qui vont solliciter votre système cardio-pulmonaire. En général, une séance dure minimum 30 minutes à raison de 3 fois par semaine. Vous pouvez également vous référez à notre liste plus complète des différentes activités physiques pour perdre du poids.